Pour retrouver toutes les informations sur la qualité de l’eau dans votre commune : https://orobnat.sante.gouv.fr/orobnat/afficherPage.do?methode=menu&usd=AEP&idRegion=27

L’eau distribuée par Eau du Pays de Montbéliard présente une composition qui respecte les normes sanitaires imposées par les pouvoirs publics et contient tous les éléments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme humain (calcium, potassium, magnésium,…). L’eau que vous buvez est par conséquent considérée comme une eau d’excellente qualité !

 

Quelles sont les normes en vigueur ?

Les normes appliquées sont définies par les autorités sanitaires et par l’Union Européenne, selon le principe de précaution maximale afin de protéger la santé des consommateurs et des personnes les plus fragiles. Le Code de la Santé Publique liste en particulier 54 groupes de paramètres pour lesquels sont fixées, soit des limites de qualité si des effets sanitaires ont été identifiés, soit des références de qualité, indicatrices du bon fonctionnement des installations de traitement et de distribution d’eau. 

Elles reflètent deux préoccupations essentielles :

  • en priorité, la santé publique : l’eau potable ne doit pas contenir de micro-organismes ou substances toxiques à des concentrations pouvant constituer un danger pour la santé des consommateurs,
  • Le confort des consommateurs est également pris en compte : l’eau doit être incolore, inodore, équilibrée en sels minéraux et être agréable à boire.

 

Une surveillance régulière 

Le Code de la Santé Publique précise les conditions pour vérifier la conformité de l’eau aux normes de la qualité. Un contrôle est réalisé par un laboratoire agréé par le Ministère de la Santé : le contrôle sanitaire. Les paramètres mesurés et la fréquence des prélèvements sont précisés par un arrêté. Un second contrôle est mis en place par l’exploitant des installations Eau du Pays de Montbéliard. C’est la surveillance du Délégataire.

L’Agence Régionale de Santé  réalise le contrôle réglementaire de l’eau distribuée. Ce contrôle porte sur la qualité de l’eau, l’état et le fonctionnement des systèmes de production et de distribution des eaux. Ces analyses sont effectuées dans des laboratoires agréés.

Eau du Pays de Montbéliard réalise ses propres contrôles tout au long du parcours de l’eau, de la prise d’eau au robinet du consommateur. Ces analyses sont effectuées dans des laboratoires certifiés par le Comité français d’accréditation.

Plus de 100 analyses en moyenne sont effectuées par jour pour contrôler la qualité de la ressource au robinet du consommateur.

39 000 analyses et prélèvements réalisés en 2021 sur la qualité de l’eau produite et distribuée par l’Agence Régionale de la Santé et par VEOLIA/SEPM. 

 

Tout sur la qualité de l’Eau du Pays de Montbéliard

Le chlore
Il est utilisé comme désinfectant dans le traitement de l’eau potable. Il joue un rôle prépondérant dans la filière de production, en étape de désinfection finale, en éliminant les germes pathogènes qui pourraient encore s’y trouver. Par ailleurs, durant le transport de l’eau, grâce à son action rémanente, il empêche le développement des bactéries dans les conduites de distribution. Il préserve ainsi la qualité de l’eau, de l’usine de traitement jusqu’au robinet du consommateur.

La dureté
La dureté de l’eau est liée à la quantité totale de calcium et de magnésium que contient cette eau. Toutes les eaux contiennent du calcium, mais à des concentrations très différentes. Les unes en sont presque dépourvues, d’autres peuvent en être très riches. Les eaux potables sont classées selon leur degré de dureté en fonction de leur concentration en calcium et en magnésium. On trouve des eaux douces ( 15°F, soit moins de 150 mg/l de carbonate de calcium), dures (de 15 à 35°F soit 150 à 350 mg/l de carbonate de calcium) et très dures (35°F soit plus de 350 mg/l de carbonate de calcium). Il n’existe pas de seuil maximal autorisé pour le calcium. Rappelons qu’une eau suffisamment dure fournit une partie de l’apport quotidien en calcium et magnésium indispensable au corps humain. Les seules limitations concernent les problèmes techniques de la distribution et les utilisations ménagères. Les eaux trop douces sont corrosives pour les canalisations et les eaux trop dures laissent des dépôts dans les installations sanitaires et sur les ustensiles.

La turbidité
La turbidité est une mesure qui permet de détecter la présence de très fines particules en suspension dans l’eau. Elle est analysée par l’intensité d’un faisceau lumineux diffusé par les matières colloïdales présentes dans l’eau. La valeur réglementaire maximale dans l’eau distribuée est de 2 NFU (Nephelometric Formazine Unit).

Les nitrates
Les teneurs moyennes en nitrates sont très inférieures au seuil de 50mg/l fixé par la réglementation. La présence de nitrates, en particulier ceux issus des activités agricoles, est souvent évoquée. Pourtant, les nitrates font partie intégrante du cycle de la vie : tous les organismes vivants, les plantes, les animaux, les hommes en génèrent. Par conséquent, toutes les eaux en contiennent à des quantités variables.

Les pesticides
Les pesticides sont des produits de synthèse, à usage principalement agricole. Leur absorption par l’homme, même à des faibles doses, peut avoir à long terme des effets sur la santé. Aussi la norme sur l’eau potable pour les pesticides, fixée à 0,1 µg/l, est particulièrement rigoureuse.

Le plomb
Contrairement à d’autres métaux comme le fer, le zinc ou le cuivre qui sont indispensables à notre santé, le plomb, largement présent dans l’environnement (air, eau, aliments, peintures anciennes), présente un caractère toxique pour l’homme mais le plomb n’est pas présent dans le réseau public de distribution d’eau.

Le fluor
La température extérieure fixe la norme du fluor. La réglementation sanitaire détermine des teneurs limites qui dépendent de la température de l’air, le principe retenu étant que l’ingestion est plus importante en été qu’en hiver. Ainsi quand la température extérieure varie entre 8 et 12°C, la teneur en fluor ne doit pas excéder 1,5 mg/l. Cette valeur est ramenée à 0,7 mg/l lorsque la température est comprise entre 25 et 30°C. Les valeurs moyennes de fluor relevées en sortie d’usines de production sont très en dessous des normes imposées par la réglementation.

Le contrôle bactériologique
Il vérifie l’absence de germes pathogènes qui pourraient porter atteinte à la santé du consommateur. La méthode d’analyse repose sur la détection de germes tests n’ayant pas de caractère pathogène en eux-mêmes mais pouvant révéler des germes pathogènes. Les germes tests retenus par la réglementation sont Eschérichia coli et les entérocoques. Pour que l’eau soit jugée conforme au plan microbiologique, l’absence de ces germes doit être vérifiée dans un échantillon d’eau de 100 millilitres. Même si leur présence exceptionnelle ne présente pas de risque réel pour la santé, toute anomalie de ce type implique des actions préventives de la part du distributeur d’eau. Si la présence de germes tests est confirmée au cours du contrôle réalisé par le laboratoire indépendant, des investigations plus poussées sont alors décidées sur le réseau public ou sur le réseau domestique.

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